Entre le marteau et l’enclume , Rama Diop crie : Au secours !

par | Sep 16, 2009 | Culture et Loisirs

Rama Diop, est une ressortissante Sénégalaise qui vit à Marin County (une ville proche de San Francisco en Californie). Elle a quitté le Sénégal, son Baccalauréat A avec mention en poche, dans le but de poursuivre ses études. Elle obtient en 2003 son Associate Degree (DEUG) en Gestion des entreprises, mention très bien, avec des reconnaissances académiques telles que “Who is Who Among Students in America’s Junior Colleges et National Dean’s list”. En 2005, Rama décroche son « Bachelor degree » option communication et marketing à New York University avec la mention très bien.

Le calvaire de Rama commence cette même année 2005, avec la naissance de son premier fils Abdul Rahman, avec un Américain Blanc connu sous le nom de Richard Meredith Owens, converti plus tard à l’Islam sous le nom d’Abdoulah par l’entremise de Rama. Richard Meredith Owens, patron d’une grande agence de communication, veut prendre sa retraite anticipée et, propose alors à Rama une vie dans un bateau de plaisance, un tour du monde avec leur fils. Le sort de Rama s’aggrave quand elle découvre au même moment, sur internet, des images à nu de Richard qui a toujours bien caché sa double vie. Il s’adonnait ainsi à la perversion sexuelle sur le web aussi bien avec des femmes que des hommes, et, se faisait rémunérer pour faire des danses nudistes. Rama découvre également que Richard qui est resté jeune et qui déclarait avoir 45 ans lors de leur première rencontre, a en réalité plus de 60 ans, sans compter qu’il est reconnu comme un malade mental bipolar (une forme de maniaco dépression) depuis plus de quinze ans. Et comble de tout, il refuse de se soigner, abuse de l’alcool et, prend de la drogue. Lorsqu’au vu de tous ces faits, Rama annonce au père de son fils qu’elle souhaite le quitter, elle nous confie : « Il n’a pas arrêté de me brutaliser physiquement à cause de son hypersexualité et de sa pathologie ». Pour expulser Rama de son domicile qui refusait toujours tout compromis, Richard a raconté un mensonge à la police. Il leur déclare que Rama l’a menacé de mort avec un couteau. Rama raconte : « A la suite de ce mensonge, j’ai été jetée dehors avec mon fils qui n’avait que 16 mois par la police, et cela, malgré que Richard ait reconnu plus tard, trois fois devant la Cour son parjure, avec preuves à l’appui ». Le Procureur général a ainsi refusé d’appréhender ce malfrat comme le veut la section 148.5 du Code Pénal Californien (CA PC 148.5).
Commence alors depuis cette expulsion de Rama et de son fils du domicile de Richard, une procédure judiciaire inéquitable et infini au tribunal de Marin County entre Richard et Rama. Elle raconte qu’elle passe des jours et des jours entre les procès interminables au tribunal que lui inflige le père de son fils, alors qu’elle n’a même pas les moyens de se payer un avocat capable de la défendre. Lors d’un autre procès, Rama raconte : « j’ai été obligée de procéder toute seule à ma plaidoirie, pendant 4 jours alors que le père de mon fils avait le meilleur avocat, Beth Jordan, la présidente de l’association des avocats de Marin County. De plus, Richard s’était octroye un expert psychologue et un bidon docteur pour jouer l’embrouille. La Juge Verna Adams a reconnu Richard comme une personne mentalement inapte, n’ayant même pas le droit de passer une seule nuitée avec l’enfant. Paradoxalement, elle décide que si Rama maintient la demande qu’elle a formulée à savoir : RETOURNER VIVRE A NEW YORK AVEC SON FILS, elle donnerait à Richard la garde complète de l’enfant, et cela, malgré son inaptitude. Comment comprendre également que lors d’un autre procès, pendant que Richard avouait sa débauche sur le web, la cour de justice lui ordonnait des visites non surveillées malgré sa pathologie et, malgré les nombreuses complaintes de Rahman à propos des attouchements sexuels que lui faisait subir son père. Pas plus tard que le vendredi 11 septembre 2009, Rahman revenait de chez son père, portant un masque dont Richard se servait dans ses actes sexuels avec des personnes rencontrées sur internet. Il lui a demandé de le porter pour jouer.

Aujourd’hui, Rama a fini de comprendre que la juge Adams, n’ayant aucun grief contre elle, use d’une stratégie pour le compte de Richard, qui réclame la garde totale de Rahman. La juge veut anéantir la requête de Rama qui veut retourner à New York avec son fils, requête que la cour lui ordonne de ne pas renouveler avant Mai 2010. Cette situation nous fait penser comme cet adage américain « delayed justice is denied justice » : une justice retardée est une justice gagnée. Autrement dit, la Juge Adams, en poussant Rama à s’éterniser dans les appels aux procédures judiciaires que lui inflige Richard, donne à ce dernier le temps de racheter ses tords et de maquiller ses problèmes moraux par le biais de son argent. Nous rappelons que la pension mensuelle de retraite de Richard selon ses rapports à la cour s’élève à $19,517 (soit 13 300 euros ou 8 791 925 FCFA), sans compter ses autres biens : maison, 2 bateaux,… Pendant qu’un appel est en cours contre l’injustice des décisions rendues, Commissioner Beverly Wood (la personne qui vient après le juge) se précipite de satisfaire la demande intégrale de Richard à savoir : plus de jours de garde pour Rahman. Toujours inapte mentalement et moralement, il garde Rahman aujourd’hui du lundi au jeudi, en plus des week-ends de fête. Par ailleurs, comme Richard l’avait signifié à Mme Wood, les visites additionnelles lui permettraient de ne plus payer de pension alimentaire à Rama qui vit aujourd’hui avec $1,550 par mois dont $478 seulement versés par Richard comme pension alimentaire. A titre d’exemple le loyer moyen mensuel en Californie pour une personne seule est de $1,300. (Pour rappel $1,550 représentent 1 064 euros ou 697 906 FCFA).

«Libérez Abdul Rahman et Rama Diop de la prise en otage par la Cour familiale de Marin County», c’est le cri de détresse de Rama Diop. Elle indique qu’elle est à bout de souffle car son avenir est hypothéqué depuis 3 ans et, si on ne l’aide pas, la fin n’est pas pour demain. «J’ose espérer que la presse dénoncera cette injustice de la Cour familiale de Marin County», a-t-elle déclaré. Poursuivant ses propos, Rama Diop fait savoir qu’elle a souvent eu recours à l’aide de la Police de Mill Valley et au tribunal qui hélas, ont parfois des pratiques discriminatoires à son égard du fait de sa situation financière, sociale et raciale. Elle martèle que dans la communauté de Marin County, « Beaucoup de lois sont manipulées ou ouvertement violées en faveur du père de son fils parce qu’il fait partie des milliardaires de Mill Valley. Il va sans dire que les délits ou crimes multiples et flagrants que Richard à pu commettre ont été épongés. Quand Rahman a rapporté aux services sociaux, à son pédiatre, à des connaissances, et même à la police de Mill Valley que Richard l’avait battu au visage jusqu’au sang, la police n’a rien trouvé que de me considérer comme suspecte alors même que lui Richard confirmait que la blessure s’était passée dans sa maison.

Le mensonge de Richard sur Rama à propos de la menace de mort au couteau expose non seulement le parti-pris du système pénal mais dévoile la profondeur du complot judicaire qui définit la cour de Marin County selon Rama. Par exemple, la Juge Lynn Duryee qui a signe l’injonction de mettre Rama à la porte avec son fils de 16 mois tout en leur interdisant de ne pas quitter le sol Californien en 2006, avait agi en conflit d’intérêt flagrant. Le Mari de la juge Duryee, Neil Moran, partenaire d’un cabinet d’avocat très bien quotté, Freitas McArthy McMahon, employait l’avocate de Richard, Alexandra Quam également partenaire de ce même cabinet au moment où la Juge Lynn Duryee a donné à Rama cette injonction de ne pas quitter la Californie. Aujourd’hui Mlle Quam qui est promue comme bras droit à la cour, a géré le bureau d’assistance légale aux personnes indigentes, un espace qui est hors d’accès pour Rama. Par ailleurs, quand Rama s’est débattue pendant six mois, pour faire appel contre la décision de l’agence chargée de collecter la pension alimentaire de l’enfant (DCSS), lorsqu’elle a voulu diminuer le montant de cette dite pension, cette même agence chargée de protéger les droits de son enfant est intervenue en faveur du père pour casser l’appel. Mlle Quam en fonction de sa position assiste Commissioner Beverly Wood dont le mari, Peter Kleinbrodt, toujours partenaire de ce fameux cabinet d’avocats dans la gestion de mon dossier, gestion qui lui a été illégalement confiée par la Juge Verna Adams. Vous comprendrez donc comment la Cour de Marin County est gérée comme une monarchie qui fait des faveurs a ses acolytes. Selon Rama, il faut souligner le fait que l’avocat général a déduit que Marin County a le plus bas taux de criminalité en Californie en ce qui concerne les affaires de violence familiale. Et ce taux est encore beaucoup plus faible poursuit Rama, si l’on tient compte des fausses déclarations comme celles qui concernent son cas. Pour elle, la raison de cette mascarade c’est parce que la ville veut montrer une image de ville sans problème, à haute sécurité et calme, tout cela dans le but de faire monter les enchères sur la côte de prestige de Marin County.

Rama soutient que son problème judiciaire avec Richard à la cour de Marin Country est en phase de devenir un problème politique. Aujourd’hui, elle ne souhaite qu’une chose, retourner vivre à New-York avec son fils pour retrouver sa liberté, sa dignité de femme et de citoyenne mais aussi, un travail décent en relation avec son niveau d’éducation. Elle poursuit, « La réponse aux plaidoyers de Richard rime avec une assignation à résidence avec une prise en otage mentale ». Pour Rama, Marin County est une ville où existe encore un racisme élitiste, une ville où elle a peu de chance de s’insérer professionnellement, sans compter qu’elle est gravement affectée pendant 6 mois de l’année par des allergies très sévères dues aux plantes locales. Elle martèle : « Cela fait 3 ans que je suis seule dans ce combat, assistée gracieusement par l’agence de presse Wright Enterprise dirigée par Jacquie Wright ainsi que quelques bonnes volontés. C’est grâce à Allah le Tout Puissant si je suis encore debout pour parler! » Elle rappelle aussi que le 1er Juillet 2009, le Sénat Américain a ordonné un audit de la Cour familiale de Marin County et de Sacramento suite à des pratiques de corruption. En attardant cet audit, les violations de la Cour de Marin County continuent pour Rama.

Très désespérée de cette oppression inouïe qu’elle subit aux Etats-Unis en ce 21e siècle et, à l’heure ou le Sénat Américain vient de présenter publiquement en 2009, ses excuses au peuple noir américain pour le préjudice subit durant l’esclavage, Rama estime que l’esclavage est loin d’être fini aux Etats-Unis. La jeune Sénégalaise lance un cri de détresse au Gouvernement du Sénégal et des Etats Unis, à l’opinion publique internationale, aux médias, aux associations d’activistes ainsi qu’à toutes les bonnes volontés pour lui prêter main forte afin qu’elle puisse sortir de cet enfer. Elle est à la disposition de toute personne qui voudrait discuter plus amplement avec elle de son problème.

Vous pouvez la joindre:
Par téléphone au : (00 1 415) 424-9807
Par mail : [email protected]
Propos recueillis par ABDOULAYE BADJI

Source : seneweb.com

Articles Similaires

Dakarweb.net